Dans le village de Sègbo, dit Sè, la poterie est une histoire de femme.
La cuisson est l’étape la plus importante et sans aucun doute la plus pénible. Les femmes réalisent de petits objets mais également de grandes jarres pouvant contenir plus de 100 litres d’eau. Celles-ci sont empilées à bout de bras puis recouvertes de branchages pour créer un immense brasier.
Les poteries sont parfaitement circulaire alors qu’elles sont réalisées sans tours ! C’est là toute la magie de leur savoir-faire ancestral.
Les revenus issus de la poterie ne permettent pas seulement aux femmes de subsister, elles sont le pilier économique de leur communauté.